La ferme confiance de Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) dans la promesse d’Allah Ta’ala

Il est rapporté qu’un jour, un mendiant est venu voir Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) et lui a demandé quelque chose.

Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) s’est tourné vers l’un de ses deux fils, soit Hazrat Hasan ou Hazrat

Husain (radhiyallahu ‘anhuma), et lui dit : « Va voir ta mère et dis-lui que j’ai dit : « tu as gardé six dirhams, donne-moi donc un dirham sur les six (pour que je le donne au mendiant).

Le fils est allé chez sa mère, Hazrat Faatimah (radhiyallahu ‘anha), et est ensuite revenu avec le message suivant. Il dit à son père : « Ma mère a mentionné que tu avais gardé les six dirhams

Entendant cela, Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) dit : « L’imaan d’un serviteur ne sera pas vrai et parfait tant qu’il n’aura pas plus confiance en ce qui est dans la main d’Allah Ta’ala par rapport à ce qu’un serviteur possède (c’est-à-dire qu’un serviteur doit placer sa confiance en Allah Ta’ala et en Ses promesses selon lesquelles en dépensant en charité, il sera béni de barakah pour la bonne action et il ne doit pas retenir sa richesse par peur de la pauvreté). »

Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) dit alors à son fils : « Va voir ta mère et dis-lui de me donner les six dirhams (pour que je les donne au mendiant). » Il alla donc voir sa mère et revint avec les six dirhams que Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) remit au mendiant.

Peu de temps après, un homme passa chez Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) avec un chameau qu’il vendait. Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) lui demanda : « Combien vends-tu le chameau ? » L’homme répondit : « Je le vends cent quarante dirhams. » Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) lui acheta alors le chameau. Après avoir acheté le chameau, Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) dit : « Attache le chameau ici, et nous te paierons plus tard. » L’homme attacha ainsi le chameau et partit. Par la suite, un autre homme passa et, voyant le chameau, il demanda : « À qui appartient ce chameau ? » Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) répondit : « Il m’appartient. » L’homme demanda : « Le vends-tu ? » Lorsque Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) répondit qu’il le vendait, l’homme demanda : « Combien le vendez-vous ? » Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) répondit : « Je le vends pour deux cent dirhams. » L’homme fut satisfait du prix et accepta donc l’offre et conclut la vente en disant : « Je vous l’ai acheté. » Il remit ensuite les deux cents dirhams à Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu), prit son chameau et partit.

Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) se rendit alors chez l’homme qui lui avait vendu le chameau et lui paya les cent quarante dirhams qu’il lui devait. Ensuite, il retourna chez sa femme respectée, Hazrat Fatima (radiyallahu ‘anha), avec les soixante dirhams qu’il avait gagnés comme bénéfice (et les lui donna).

Lorsque Hazrat Fatima (radiyallahu ‘anha) vit les soixante dirhams, elle lui demanda : « Qu’est-ce que c’est ? D’où vient cet argent? » Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) répondit : « C’est ce qu’Allah Ta’ala nous a promis, à travers les paroles suivantes révélées sur la langue bénie d’Allah.

Rasulullah (sallallahu ‘alaihi wasallam).” Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu) a ensuite récité le verset suivant du Coran Majeed:

مَن جَاءَ بِالْحَسَنَةِ فَلَهُ عَشْرُ أَمْثَالِهَا

Celui qui accomplit une bonne action, recevra dix fois la récompense (pour l’acte qu’il a fait) (Sourate An’aam v. 160)

En d’autres termes, Hazrat Ali (radiyallahu ‘anhu) expliqua à Hazrat Fatimah (radiyallahu ‘anhu) que lorsqu’il avait dépensé six dirhams en sadaqah, Allah Ta’ala l’avait béni avec une récompense dix fois supérieure à ce qu’il avait dépensé, et donc il avait maintenant soixante dirhams à la place des six dirhams qu’il avait donnés au mendiant.

(Hayaat-us-Sahaabah 2/191)

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