Alislaam Un effort pour faire revivre Deen dans sa totalité
A l’occasion du pèlerinage de Hajjatul Wadaa’, Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) était tombé malade à La Mecque et il craignait de mourir. Lorsque le Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) est venu lui rendre visite, il s’est mis à pleurer. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) lui a demandé : « Pourquoi pleures-tu ? » Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) a répondu : « Je crains de mourir dans le pays d’où j’ai accompli la Hijrah, et en mourant ici, la récompense de ma Hijrah sera perdue. »
Le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui) a ensuite fait les trois du’aa suivantes pour le rétablissement de Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) : « Ô Allah ! Guéris Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) !
Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) a ensuite demandé à Rasulullah (sallallahu ‘alaihi wasallam) : « Ô Rasul d’Allah (sallallahu ‘alaihi wasallam) ! J’ai une richesse abondante et je n’ai qu’une fille qui est aisée. Puis-je faire un wasiyyat (legs) pour toute ma richesse (à donner en aumône après ma disparition) ? Rasulullah (sallallahu ‘alayhi wasallam) a répondu : « Non ».
Hazrat Sa’d (radiyallahu ‘anhu) a alors demandé : « Puis-je léguer les deux tiers de ma fortune (pour les donner en charité après mon décès) ? » Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) a répondu : « Non. »
Hazrat Sa’d (radiyallahu ‘anhu) a alors demandé s’il pouvait léguer la moitié de sa richesse à une charité après son décès, ce à quoi Rasulullah (sallallahu ‘alayhi wasallam) a répondu par la négative.
Finalement, Hazrat Sa’d (radiyallahu ‘anhu) demanda au Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) s’il pouvait léguer un tiers de ses biens en charité après son décès. Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) répondit : « (Oui, tu peux léguer) un tiers, mais léguer un tiers est beaucoup (à léguer de ton droit). En vérité, toute charité que tu donnes de tes biens est une charité, tout ce que tu dépenses pour tes personnes à charge est une charité, tout ce que ta femme utilise de tes biens est une charité, et il vaut mieux que tu laisses ta famille (après ton décès) dans la prospérité que de la laisser (dans un état de pauvreté) en train de tendre les mains devant les gens (en mendiant à cause de la pauvreté). »
Le Prophète (sallallahu alayhi wasallam) s’adressa ensuite à Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) en disant : « Tu resteras certainement en vie, jusqu’à ce que beaucoup de gens en bénéficient à travers toi, et que beaucoup d’autres en subissent du tort à cause de toi. » (Sahih Muslim #1628)
Certains Muhadditheen disent que cette prophétie de Rasulullah (sallallahu ‘alayhi wasallam) faisait référence à Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) conquérant la terre de Qaadisiyyah à travers laquelle les musulmans ont bénéficié et des dommages ont été causés aux mécréants.
