Alislaam Un effort pour faire revivre Deen dans sa totalité
En l’an 21 de l’Hégire, des habitants de Koufa vinrent trouver Hazrat ‘Umar (qu’Allah l’agrée) et se plaignirent de Hazrat Sa’d (qu’Allah l’agrée) qui n’accomplissait pas correctement la prière. À cette époque, Hazrat Sa’d (qu’Allah l’agrée) fut nommé gouverneur de Koufa par Hazrat ‘Umar (qu’Allah l’agrée).
Hazrat ‘Umar (qu’Allah l’agrée) appela donc Hazrat Sa’d (qu’Allah l’agrée) et, lorsqu’il arriva, s’adressa à lui avec le plus grand respect en disant : « Ô Abou Ishaaq (c’était son titre filial) ! Certains habitants de Koufa prétendent que tu n’accomplis pas correctement la prière. »
Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) répondit : « Par Allah ! J’accomplis pour eux la prière que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) avait accomplie, sans omettre aucun aspect. » Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) expliqua alors la manière dont il accomplissait la prière en disant : « Lorsque je les dirige dans la prière d’Icha, j’allonge les deux premières rakaats et je raccourcis les deux secondes (de la manière dont le Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam) accomplissait la prière. » Hazrat ‘Umar (radhiyallahu ‘anhu) répondit : « Ô Abou Ishaaq ! C’est exactement l’opinion que j’avais à ton sujet ! »
Hazrat ‘Umar (radhiyallahu ‘anhu) renvoya ensuite Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) à Koufa avec quelques personnes afin d’enquêter sur les allégations portées contre lui. Les personnes envoyées par Hazrat ‘Umar (radhiyallahu ‘anhu) se rendirent dans chaque mosquée de Koufa afin d’interroger les gens au sujet de Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu). Lorsque les gens furent interrogés, ils n’eurent rien à dire à son sujet, si ce n’est des mots d’éloge pour tout ce qu’il avait fait
Finalement, ils atteignirent une mosquée dans le district de la tribu des Banu ‘Abs. Là, il y avait un homme du nom d’Usaamah bin Qatadah, qui se leva et dit : « Puisque vous m’avez interrogé au sujet de Sa’d (radhiyallahu ‘anhu), alors j’ai trois reproches à lui faire : (1) Il ne part pas au djihad avec l’armée, (2) il ne distribue pas les richesses avec justice et égalité, (3) il n’est pas juste dans ses verdicts et ses décisions. »
Entendant ces fausses allégations, Hazrat Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) répondit : « Par Allah ! Je ferai trois du’as (malédictions contre toi si tu dis des mensonges) – Ô Allah ! Si ton serviteur ment et qu’il ne s’est levé que pour la gloire et la reconnaissance, alors (1) prolonge sa vie, (2) prolonge sa pauvreté, (3) et entraîne-le continuellement dans la fitnah. »
Plus tard, lorsque les gens interrogeaient Usaamah bin Qataadah sur son état, il répondait : « J’ai atteint un âge avancé et je suis empêtré dans la fitnah, et tout cela est dû à la malédiction de Sa’d (radhiyallahu ‘anhu) qui m’a affligé. »
L’un des narrateurs de cet incident, ‘Abdul Malik, mentionne : « Je l’ai vu (Usaamah bin Qataadah) plus tard, dans sa vieillesse. Ses sourcils tombaient sur ses yeux en raison de son âge avancé, et il interférait avec les jeunes esclaves en les poussant dans la rue et en les dérangeant. »
(Sahih Boukhari #755)
