Alislaam Un effort pour faire revivre Deen dans sa totalité
Hazrat Umar (radhiyallahu ‘anhu) tenait souvent un brin d’herbe sèche dans sa main et disait : « J’aurais aimé être un brin d’herbe sèche comme celui-ci. » Parfois, il disait : « J’aurais aimé que ma mère ne me donne pas naissance. »
Un jour, Hazrat Umar (radhiyallahu ‘anhu) était occupé à un travail lorsqu’une personne est venue le voir et lui a dit : « Untel m’a pris mon droit ! Viens avec moi vers cette personne pour récupérer mon droit ! »
Hazrat Umar (radhiyallahu ‘anhu) leva son fouet et le frappa une fois en disant : « Quand je m’assois pour ce travail, à ce moment-là, tu ne viens pas à moi, mais quand je suis occupé à un autre travail, alors tu viens et tu me dis : “Viens avec moi chez la personne pour récupérer mon droit.” »
Sur ce, la personne s’éloigna, mais Hazrat Umar envoya quelqu’un pour l’appeler. (Quand il arriva), Hazrat Umar (radhiyallahu anhu) lui tendit son fouet et dit : « Maintenant, fouette-moi une fois (comme je t’ai fouetté). » Cependant, l’homme dit : « Je te pardonne pour l’amour d’Allah. »
Hazrat Umar rentra ensuite chez lui, accomplit deux rakaats de prière en signe de repentance et se reprocha en disant : « Ô Umar! Tu étais vil, mais Allah Ta’ala t’a élevé. Tu étais perdu, mais Allah t’a guidé. Tu étais sans honneur, mais Allah t’a honoré et a fait de toi le dirigeant du peuple. Maintenant, l’un d’eux vient à toi et te demande de l’aide pour son problème, et tu le frappes avec ton fouet ? Demain, le Jour de la Qiyâmah, que répondras-tu à Allah ? ”
De cette manière, Hazrat Umar a continué à se reprocher pendant très longtemps. (Fazaa’il-e-A’maal [anglais] p. 40-41, [ourdou] p. 31)
