
Un jour, Hazrat Talhah (radhiyallahu ‘anhu) reçut une somme de sept cent mille dirhams de Hadramaout. Cette nuit-là, alors qu’il s’allongeait pour dormir, il était agité, se retournant d’un côté à l’autre.
Remarquant son malaise, sa femme lui demanda: « Qu’est-ce qui te trouble? » Il répondit: « Comment une personne pourra-t-elle penser à son Seigneur alors qu’elle a tant de richesses chez elle? (c’est-à-dire que je crains que ces richesses ne deviennent une distraction pour moi et ne me rendent indifférent à Allah Ta’ala et à Son rappel.) »
Sa femme respectée lui suggéra de distribuer l’argent aux Compagnons (radhiyallahu ‘anhum) du Prophète (sallallahu ‘alayhi wasallam). En entendant cela, Hazrat Talhah (radhiyallahu ‘anhu) fut soulagé et dit: « Qu’Allah te fasse miséricorde! Tu es vraiment une femme vertueuse et bien guidée, et la fille d’un homme vertueux et bien guidé. » Il s’agissait d’Oum Kalthoum, la fille de Hazrat Abou Bakr (radhiyallahu ‘anhu).
Le lendemain matin, il distribua la richesse aux Mouhajirines et aux Ansar Compagnons (radhiyallahu ‘anhum). Parmi les Compagnons à qui il envoya cette richesse se trouvait Hazrat Ali (radhiyallahu ‘anhu).
Lorsque sa respectable épouse le vit dépenser toute la richesse pour les Compagnons (radhiyallahu ‘anhum), elle lui dit: «Avons-nous une part de cette richesse (pour subvenir à nos besoins)? » Il lui dit alors qu’elle pouvait garder le reste de la richesse, qui était d’environ mille dirhams. (Siyaru A’alamin Nubala 3/24)
Alislaam Un effort pour faire revivre Deen dans sa totalité